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Draft:Alsace et Lorraine

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Untitled
Genrechanson patriotique

Alsace and Lorraine , also commonly called You will not have Alsace and Lorraine , is a song by Gaston Villemer and Hippolyte Nazet for the lyrics and Frédéric Bentayoux for the music, written in 1871 , in the aftermath of the Franco-Prussian War , which ended with the annexation of Alsace -Lorraine to the new German Empire .

Background and analysis

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This song is part of the context of revanchism and evokes the hope of the Alsatians and Lorrainers to become French again.

The refrain has become famous over the years.

Words

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France, à bientôt ! car la sainte espérance

Emplit nos cœurs en te disant : Adieu !

En attendant l'heure de délivrance.

Pour l'avenir… nous allons prier Dieu.

Nos monuments où flotte leur bannière

Semblent porter le deuil de ton drapeau.

France, entends-tu la dernière prière

De tes enfants couchés dans leur tombeau ?

Refrain :

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,

Et malgré vous nous resterons Français ;

Vous avez pu germaniser la plaine,

Mais notre cœur, vous ne l'aurez jamais.

Eh quoi ! nos fils quitteraient leur chaumière

Et s'en iraient grossir vos régiments !

Pour égorger la France, notre mère,

Vous armeriez le bras de ses enfants !

Ah ! vous pouvez leur confier des armes,

C'est contre vous qu'elles leur serviront,

Le jour où, las de voir couler nos larmes,

Pour nous venger leurs bras se lèveront.

Refrain :

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,

Et malgré vous nous resterons Français ;

Vous avez pu germaniser la plaine,

Mais notre cœur, vous ne l'aurez jamais.

Ah ! jusqu'au jour où, drapeau tricolore,

Tu flotteras sur nos murs exilés,

Frère, étouffons la haine qui dévore

Et fait bondir nos cœurs inconsolés.

Mais le grand jour où la France meurtrie

Reformera ses nouveaux bataillons,

Au cri sauveur jeté par la Patrie,

Hommes, enfants, femmes nous répondrons :

Refrain :

Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,

Et malgré vous nous resterons Français ;

Vous avez pu germaniser la plaine,

Mais notre cœur, vous ne l'aurez jamais.

— Gaston Villemer, Hippolyte Nazet, Les Chansons d'Alsace-Lorraine